Ce régime particulier créé en 2009 est connu de nombreuses personnes, en particulier grâce à sa simplicité et sa faible imposition.
De moins en moins de chômeur
En 2014, la majorité des personnes qui profitaient de ce statut était des chômeurs souhaitant créer leur emploi ou des salariés du privé voulant augmenter leurs revenus.
Par contre, l’année suivantes ils n’étaient plus que 43% des créations contre 58% à son apogée en 2010 si l’on en croit les données de l’Insee.
Si au début l’auto-entreprise a vu le jour pour permettre de créer facilement une activité et la tester pour ensuite fonder une entreprise pérenne et embaucher de salariés, elle est de nos jours bien différentes. En 2014, seul 6 personnes sur dix ont vraiment lancé une activité dans l’année.
Ces personnes ont :
- pour 46% trouvé un revenu complémentaire
- pour 54% travaillent à plein temps
Une population très hétérogène
Il y a toujours 28% de chômeurs qui créent leur propre emploi, 38% de salariés du privé souhaitant un revenu complémentaire, tout comme 5% de retraités. Viennent ensuite des étudiants, des personnes sans activité…
Plus d’aides publiques
Autre point à souligner, l’État aide bien plus qu’en 2010, comme avec par exemple l’ARCE ou encore l’ACCRE, dont 34% des immatriculés en 2014 ont profité, alors qu’il n’y en avait que 28% en 2010.
Autres données
Ils ont en moyenne 38 ans lors de l’immatriculation, donc légèrement plus jeunes que ceux de 2010, voire que les créateurs individuels « classiques » qui avaient en moyenne 39 ans en 2014.
Enfin, donnée intéressante, ils sont très peu portés sur le Web et plus particulièrement sur les réseaux sociaux, on ne retrouve que 40% d’entre-eux ayant un site et/ou des réseaux sociaux pour leurs activités.
